Après deux années de préparation intensive pour les JO, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) se déclare « confiant » quant à la capacité du pays à résister aux cyberattaques. Il considère ces attaques inévitables, en particulier de la part de cybercriminels organisés et de groupes activistes actifs au quotidien.
Pour cet événement mondial dans un contexte géopolitique très tendu, « l’objectif était d’augmenter le niveau de sécurité de tous les acteurs critiques afin que la majorité des attaques échouent et de pouvoir réagir rapidement et efficacement à celles inévitables pour en minimiser l’impact », explique Vincent Strubel.
La plus grande inquiétude ? Une attaque sophistiquée menée par un acteur étatique visant à ternir l’image de la France en perturbant la cérémonie d’ouverture, une compétition, la diffusion d’une épreuve, ou encore les transports. « À ce jour, nous n’avons pas détecté de tentatives d’opérations ciblées contre les JO, mais nous sommes évidemment préparés à ce genre de scénarios », indique le directeur général.
En outre, les cabinets de conseil en cybersécurité sont également présents auprès des entreprises pour garantir leur protection, assurant ainsi une sécurité renforcée sur tous les fronts pendant cet événement mondial.