Andrew Lemon, chercheur chez la société de cybersécurité Red Threat, qui lors d’un projet de recherche sur la sécurité des contrôleurs de trafic, il a découvert à quel point il était facile de pirater les feux de circulation.
« Je n’en croyais pas mes yeux. J’étais stupéfait que quelque chose d’aussi évident ait pu passer inaperçu ». En examinant un modèle de contrôleur de feux, Intelight, il a constaté l’absence d’authentification sur l’interface web de l’appareil, principalement utilisé aux États-Unis. Il lui était donc très facile de prendre le contrôle du système de circulation pour modifier les feux et les temps de passage, ce qui pouvait provoquer des embouteillages.
Le chercheur et son équipe n’ont pas réussi à déterminer le nombre exact de dispositifs vulnérables, mais ils en ont identifié au moins 30. Par ailleurs, d’autres contrôleurs de feux fabriqués par l’entreprise Econolite pourraient utiliser un protocole Internet potentiellement vulnérable, permettant également de modifier les paramètres du système.
