Le groupe a annoncé le 9 août qu’il avait été victime d’une cyberattaque utilisant des logiciels malveillants et que des individus non identifiés tentaient de lui extorquer de l’argent, sans fournir davantage de précisions.
Lors d’une interview, le CEO Werner Schmidli confirme qu’il s’agit bien d’une attaque par ransomware. « Nous avons découvert un message de rançon sur les serveurs », explique-t-il, sans préciser si Schlatter envisage de céder à cette demande. Le CEO n’a pas non plus divulgué quels systèmes ont été affectés par l’incident, ni s’il y a eu une fuite de données ou un plan pour remettre les systèmes concernés en service. Cependant, il mentionne qu’« il existe des informations sur l’origine de l’attaque ». Pour des raisons de sécurité, l’entreprise préfère ne pas fournir d’autres détails pour le moment.
L’impact financier de la cyberattaque et ses répercussions sur les résultats financiers n’ont pas encore été évalués, a indiqué M. Schlatter la semaine dernière.