Depuis l’aube de lundi 22 avril, les services informatiques de la ville d’Albi sont paralysés par une cyberattaque d’une envergure significative. Cette cyberattaque, dont les nuances échappent encore aux experts locaux, a contraint la municipalité à solliciter l’assistance de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Cette dernière, rompue à ce type de circonstances, déploie régulièrement ses compétences pour contrer une dizaine d’incursions similaires chaque mois, affectant diverses collectivités.
Ces perturbations affectent la vie quotidienne de l’ensemble des habitants d’Albi. Les établissements scolaires se retrouvent privés de l’usage des ordinateurs, compliquant ainsi le travail des enseignants qui ne peuvent plus compter sur cet outil. L’envoi de courriels contenant les coordonnées des services municipaux est désormais hors de portée, créant des obstacles pour des démarches aussi simples que la réservation des repas à la cantine ou la mise en place de services de portage pour les personnes âgées. Dans l’urgence, des numéros de téléphone ont dû être déployés pour pallier cette défaillance d’internet.
L’incertitude plane quant à la durée des répercussions de cette attaque. Stéphanie Guiraud-Chaumeil, tout en reconnaissant la possible nécessité de revenir à des méthodes traditionnelles telles que le papier et le crayon pour les demandes administratives, choisit de maintenir un état d’esprit positif. Elle exhorte à ne pas prêter attention aux discours alarmistes, soulignant que malgré les circonstances, la police municipale reste accessible et que les services essentiels comme l’inscription à la cantine ou la commande de repas à domicile demeurent opérationnels.
