De nombreuses préoccupations entouraient l’organisation des Jeux olympiques de Paris en 2024, notamment la crainte de devoir gérer un nombre excessif de cyberattaques, à tel point que les autorités doutaient de pouvoir toutes les contrer. Dès la fin juillet, Gabriel Attal avait fait un premier état des lieux, annonçant que 68 cyberattaques visant les JO avaient été déjouées au 31 juillet. Aujourd’hui, l’ANSSI présente le bilan final.
Les Jeux olympiques ont attiré de nombreux hackers qui ont tenté des intrusions. Selon les données finales de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), un total de 141 cyberattaques ont été menées contre les Jeux. L’ANSSI souligne que ces « événements de cybersécurité » recensés sont ceux que ses équipes opérationnelles ont pu traiter. Il est toutefois possible que d’autres attaques aient échappé à leur vigilance.
Sur les 141 cyberattaques, la grande majorité, soit 119, étaient des « signalements », c’est-à-dire des « événements de sécurité d’origine cyber avec un faible impact sur le système d’information de la victime. » Seuls 22 cas impliquaient des « événements où l’Anssi confirme qu’un acteur malveillant a réussi à mener des actions sur le système d’information de la victime ». Selon l’agence, l’impact a été minime, ce qui est confirmé par la fluidité avec laquelle les Jeux olympiques se sont déroulés entre le 26 juillet et le 11 août.
Une préparation rigoureuse est essentielle pour contrer efficacement les cyberattaques comme l’ont démontré les mesures mises en place pour les JO 2024. Les entreprises devraient s’en inspirer en se tournant vers un cabinet de conseil en cybersécurité pour anticiper les menaces et protéger leurs actifs tout en assurant une continuité de leurs activités face à des cybermenaces de plus en plus sophistiquées.
