Après une cyberattaque survenue dans la nuit de mardi à mercredi, les services municipaux de la ville de Saint-Nazaire et de quatre autres municipalités de son agglomération se retrouvent dans une situation critique. L’intégrité des fichiers de travail et des logiciels spécialisés est compromise, tandis que les canaux de communication tels que le téléphone et le courrier électronique sont hors service.
Cette dernière intrusion marque une nouvelle illustration des ravages que peut causer une cyberattaque d’envergure. Saint-Nazaire, une municipalité majeure abritant environ 72 000 résidents en Loire-Atlantique, a été durement touchée dans la nuit du 9 au 10 avril. Les serveurs de la ville sont en proie à des dysfonctionnements majeurs, entravant le fonctionnement de nombreux services essentiels. À ce jour, l’origine de cette attaque ainsi que la durée de ses répercussions demeurent inconnues, selon les déclarations officielles de la municipalité.
Outre Saint-Nazaire, quatre autres localités de son agglomération partageant les mêmes infrastructures serveur sont également touchées : Montoir-de-Bretagne, Donges, La Chapelle-des-Marais et Pornichet. Par extension, des organismes publics clés tels que le Sonadev, chargé du développement local, du tourisme, de la gestion d’équipements publics, et l’ADDRN, agence pour le développement durable de la région nazairienne, ont également été affectés par cette cyberattaque.
Ces derniers mois, les municipalités sont de plus en plus la cible de cybercriminels, cherchant à perturber le fonctionnement des services publics et à compromettre la sécurité des données. Malheureusement, la ville de Saint-Nazaire n’a pas été épargnée, rejoignant ainsi la liste des victimes de cette vague de cyberattaques sans précédent comme la ville de Annecy, Fouesnant et Nuits-Saint-Georges.
